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dana ciocarlie

Dimanche 9 mars 

GRAND FOYER DE L'OPÉRA

Robert SCHUMANN (1810-1856)

 

Scènes d’enfants op. 15 (1838)

Gens et pays étrangers

Curieuse histoire

Colin-Maillard

L’enfant suppliant

Bonheur parfait

Un événement important

Rêverie

Au coin du feu

Cavalier sur le cheval de bois

Presque trop sérieusement

Croquemitaine

L’enfant s’endort

Le poète parle

 

Papillons op. 2 (1831)

 

Carnaval op. 9 (1835)

Préambule

Pierrot

Arlequin

Valse noble

Eusebius

Florestan

Coquette

Réplique

Papillons

Lettres dansantes (A-S-C-H – S-C-H-A)

Chiarina

Chopin

Estrella

Reconnaissance

Pantalon et Colombine

Valse allemande

Paganini

Aveu

Promenade

Pause

Marche des Davidsbündler contre les Philistins

Nous avons le plaisir d’accueillir Dana Ciocarlie pour un récital consacré à Robert Schumann, compositeur dont l’imaginaire musical ne cesse de fasciner. Trois cycles emblématiques jalonneront ce voyage à travers l’esprit rêveur et contrasté du compositeur : la tendresse et la naïveté des Scènes d’enfants, la légèreté onirique de Papillons, et la flamboyance éclatante du Carnaval.

 

Les Scènes d’enfants ne sont pas tant destinées aux enfants qu’elles n’évoquent leur monde vu à travers le prisme d’une nostalgie poétique. Schumann, qui dédia ces pièces à Clara Wieck, sa future épouse, y exprime une délicatesse infinie. Chaque miniature est une esquisse subtile, empreinte de douceur et de mélancolie. C’est un regard tendre et lumineux que le compositeur porte sur l’enfance, traduisant en musique des instants fugaces et précieux.

 

Avec Papillons, il nous plonge dans un tourbillon de légèreté et d’élan. Inspiré par le roman Flegeljahre (l’âge ingrat)de Jean Paul, ce cycle évoque un bal imaginaire où se mêlent danses vives et épisodes méditatifs. La musique oscille entre insouciance et gravité, comme si chaque danse portait en elle un soupçon de regret ou d’émerveillement. Schumann déploie ici un art du contraste et de la miniature qui annonce déjà son goût pour les masques et les doubles jeux de l’âme.

 

Le Carnaval, enfin, est sans doute l’une des œuvres les plus audacieuses et brillantes du compositeur. Conçu comme une suite de tableaux  inspirés du carnaval de Venise, ce cycle met en scène une galerie de personnages, réels ou imaginaires, qui peuplent l’univers schumannien : les figures masquées d’Arlequin et de Pierrot, les évocations de Chopin et Paganini, ou encore ses alter ego artistiques, Eusebius et Florestan. Derrière cette fantaisie en apparence débridée se cache un langage d’une richesse harmonique et rythmique étonnante, où chaque pièce recèle une émotion unique, entre exaltation et introspection.

 

Dana Ciocarlie est une pianiste singulière, dont la carrière, jalonnée de rencontres marquantes et de projets ambitieux, s’est imposée par son approche instinctive et lumineuse du répertoire romantique. Formée à l’École Normale de Musique de Paris, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle a rapidement attiré l’attention pour son jeu à la fois puissant et d’une grande finesse.

Son interprétation de Schumann a été unanimement saluée, notamment grâce à son enregistrement de l’intégrale pour piano seul du compositeur, un projet colossal réalisé en live et encensé par la critique. Ce travail, fruit d’une approche intime et libre, témoigne de son affinité naturelle avec l’univers schumannien. Son jeu est souvent décrit comme vibrant, spontané, d’une expressivité sans artifice, mêlant profondeur et sensibilité. Loin des lectures trop sages ou trop lisses, elle privilégie une approche incarnée, où chaque phrasé semble naître dans l’instant, en parfaite résonance avec l’esprit changeant et fantasque de Schumann.

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