emmanuel
rossfelder
vendredi 4 avril
L'ÉTINCELLE, VENELLES
Francisco TÁRREGA (1852-1909)
Introduction, thème et variations sur le Carnaval de Venise
Recuerdos de la Alhambra
La Gran Jota
Enrique GRANADOS (1867-1916)
Andaluza
Silvius Léopold WEISS (1687-1750)
Passacaille
Augustin BARRIOS MANGORÉ (1885-1944)
Valses op.8 n°3 & 4
Barcarole
Franz SCHUBERT (1797-1828)
Ave Maria
Giuseppe VERDI (1813-1901)
Fantaisie sur des thèmes de la Traviata
Virtuose solaire au jeu d’une intensité rare, Emmanuel Rossfelder a le don de faire vibrer les cœurs. Tantôt flamboyant, tantôt infiniment tendre, il possède cet art subtil de faire chanter chaque note. Avec lui, la guitare devient lyrique, presque vocale et emporte l’auditeur dans un voyage d’émotions.
Qualifié par la presse de « Paganini de la guitare », Emmanuel Rossfelder fascine par une technique éblouissante au service d’une expressivité profonde. Lauréat de la médaille d’or du Conservatoire d’Aix-en-Provence, il entre à quatorze ans au prestigieux Conservatoire national supérieur de musique de Paris et devient le plus jeune élève du légendaire Alexandre Lagoya. Ce dernier, compagnon de scène d’Ida Presti, lui transmet un jeu de main droite d’une précision redoutable et une vision exigeante de l’instrument.
Depuis, Emmanuel Rossfelder a mené une brillante carrière internationale : du Japon au Brésil, de la Corée aux États-Unis, il a conquis les scènes les plus variées et enregistré de nombreux albums salués par la critique. Mais malgré ce rayonnement mondial, c’est avec une émotion particulière qu’il revient à ses racines : Ayant grandi à Venelles, il retrouve ici « la maison », ce territoire de cœur où tout a commencé.
Avec La guitare lyrique, il propose un programme pour redécouvrir la guitare dans toute sa richesse, entre nostalgie, éclat et passion. Pensé autour du chant intérieur de son instrument, c’est un hommage vibrant à la beauté des grandes mélodies, à la richesse des couleurs harmoniques, au pouvoir de suggestion de la guitare.
Tárrega, figure tutélaire du répertoire espagnol, ouvre la soirée avec ses célèbres variations sur le Carnaval de Venise, suivies de l’iconique Recuerdos de la Alhambra, délicat filet de notes cristallines, et de La Gran Jota, étourdissante démonstration de virtuosité.
Dans la continuité hispanique, Granados livre une Andaluza à la fois noble et passionnée.
Changement de registre avec la Passacaille de Weiss, compositeur baroque et luthiste de génie, qui révèle l’élégance et la profondeur de la guitare dans un style plus ancien.
Le Paraguayen Mangoré, poète de la guitare, apporte ses valses pleines de charme et de fraîcheur, ainsi qu’une délicieuse Barcarole.
Enfin, Emmanuel Rossfelder se plaît à transcrire pour son instrument les plus belles pages du répertoire : l’Ave Mariade Schubert, pure prière mélodique, et une Fantaisie étincelante sur des thèmes de La Traviata de Verdi, joyau de virtuosité et d’expressivité.