ensemble ouranos
Samedi 01 févrie
PALAIS DU PHARO
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Die Zauberflöte K. 620
Ouverture
Arrangement de Linckelmann
Maurice Ravel (1875-1937)
Le Tombeau de Couperin (1917)
Prélude
Fugue
Forlane
Rigaudon
Menuet
Toccata
Arrangement de Jones
Astor Piazzolla (1921-1992)
Cuatro Estaciones Porteñas
Primavera Porteña (1970)
Arrangement de Schaefer
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Quatuor à cordes n°8 en ut mineur, op. 110 (1960)
Largo
Allegro molto
Allegretto
Largo
Largo
Arrangement de Walter
Le nom de l’Ensemble Ouranos s’inspire du dieu grec Ouranos, personnification du ciel et du vent. Tout comme ce dieu qui enveloppe et nourrit la terre de son souffle, l’Ensemble Ouranos offre au public le souffle divin de la musique, une énergie vivifiante et un raffinement à couper le souffle. Composé de musiciens virtuoses issus des plus grandes dynasties musicales, Ouranos se spécialise dans l’interprétation d’œuvres variées pour instruments à vent, qu’elles soient classiques, modernes ou revisitant des chefs-d’œuvre à travers des arrangements originaux.
L’Ouverture de La Flûte enchantée, opéra initiatique et merveilleux, illustre le génie de Mozart à conjuguer drame et fantaisie. Cette pièce, dans son arrangement pour vents, met en valeur l’éclat et la transparence de son écriture musicale.
La suite du Tombeau de Couperin, initialement composée pour piano, est un hommage aux clavecinistes français du XVIIᵉ siècle. Chaque mouvement est dédié à la mémoire d’un ami de Ravel tombé durant la Première Guerre mondiale. L’arrangement pour vent conserve l’élégance et la légèreté caractéristiques de cette œuvre, tout en explorant des couleurs orchestrales inédites.
Avec les Quatre Saisons de Buenos Aires, Piazzolla transcende les frontières du tango en y intégrant des éléments de jazz et de musique classique. Primavera Porteña, pleine d’énergie et de passion, capture l’effervescence et la mélancolie de Buenos Aires, ville au cœur de l’inspiration de Piazzolla.
Son huitième quatuor, écrit en seulement trois jours, est l’une des œuvres les plus personnelles de Chostakovitch. Marqué par le poids de la censure et des pressions politiques, le compositeur y a glissé son propre monogramme musical (D-S-C-H), comme un cri d’identité dans un contexte oppressant. Ce quatuor, souvent perçu comme un autoportrait, exprime des émotions profondes — douleur, résistance, mais aussi une quête de beauté dans l’adversité. L’arrangement met en lumière de nouvelles textures tout en préservant l’intensité poignante de l’original.