Biographie
Directeur Musical de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn depuis 2002, Fayçal Karoui est unanimement loué pour son remarquable travail auprès de cette formation qu’il a littéralement transformée. Il donne à cet orchestre une ambition, fait venir à Pau les plus grands solistes et répond à de nombreuses invitations dans des festivals en France et à l’étranger: Festival Présences de RadioFrance, Festival de la côte Basque, Festival International de musique sacrée de Lourdes, La Folle Journée de Nantes et de Tokyo, puis en Espagne, en Italie, au Maroc, au Japon, au Brésil et en Tunisie. Avec l'Orchestre de Pau Pays de Béarn, il commande de nombreuses œuvres auprès des grands compositeurs de notre temps. Il est ainsi dédicataire de nombreuses créations de Guillaume Connesson, Pascal Zavaro, Nicolas Bacri, Philippe Hersant..
En 2006, Fayçal Karoui est nommé Directeur Musical du prestigieux New York City Ballet fondé par George Balanchine, qu'il dirigera jusqu'en 2012. De 2012 à 2014, Fayçal Karoui succède à l’excellent Yutaka Sado à la tête du légendaire Orchestre Lamoureux. La direction du Théâtre des Champs-Élysées confie également à Fayçal Karoui la direction musicale de sa production de Pénélope de Fauré en juin 2013 avec Roberto Alagna, Anna-Caterina Antonacci, Vincent Le Texier et Edwin Crossley-Mercer.
Fayçal Karoui a accompagné de nombreux solistes dont Nicholas Angelich, Philippe Collard, Steven Hough, Paul Meyer, Alexandre Tharaud, Bertrand Chamayou, Frank Braley, Xavier Philips, Alexander Ghindin, Natalia Gutman, Nemanja Radulovic, Daishin Kashimoto, Nelson Freire, Gautier Capuçon, et des artistes lyriques comme Françoise Pollet, Nora Gubisch, Patricia Petibon, Roberto Alagna, Julia Bauer, Max-Emmanuel Cencic, Armando Noguera.. Il a été invité à diriger de nombreux Orchestres tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Paris avec lequel il collabore fréquemment, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio- France, L’Orchestra Giuseppe Verdi de Milan, l’Orchestra Accademia Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, la Sinfonietta de Hong-Kong, le New Japan Philharmonic, l'Orchestre philharmonique de Bruxelles et le prestigieux Orchestre philharmonique de Vienne.
Dans la continuité de son action de démocratisation culturelle sur le territoire de Pau, il crée et développe depuis 2015 un orchestre de jeunes principalement issus des quartiers prioritaires. Ce programme, intitulé El Camino Pau, connaît un véritable succès auprès des familles et enfants et accueille aujourd'hui plus de 250 enfants, avec pour objectif l'apprentissage collectif de la musique et la pratique instrumentale en orchestre. Ce projet, unique sur le territoire et identifié au plan national, fait l'objet d'un partenariat avec Démos-Philharmonie de Paris.
Fayçal Karoui est l'un des chefs de ballet les plus recherchés. Il travaille régulièrement avec des compagnies internationales de premier plan telles que le Ballet de l'Opéra de Paris, le Wiener Staatsballett, La Scala à Milan, le Royal Ballet à Londres, le Dutch National Ballet, le Ballet de Hong Kong, le Capitole de Toulouse, et bien d'autres encore.
En mars 2013, il est élevé au rang de Chevalier des Arts et Lettres par la Ministre de la Culture et de la Communication. En 2015, il est lauréat du prestigieux prix artistique de la Fondation Simone et Cino del Duca, attribué par l'Académie des Beaux-Arts de l'Académie Française.
Né à Paris en 1971, Fayçal Karoui obtient son premier prix de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et intègre la classe de perfectionnement. Lauréat de la bourse « Aida », il devient assistant de Michel Plasson à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, poste qu’il occupe jusqu’en 2002. Cette collaboration l’amène à diriger un large répertoire symphonique et lyrique.
Vendredi 16 mai à 20h
Photo ©Jean Michel Ducasse
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